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Charles Durand * Village du Brûlé Accueil * Mes courriers de lecteur * Commentaires de la Bible * Village du Brûlé * Recherche * Liens rédaction le 9 novembre 2009 CGSS :
assumez vos dysfonctionnements. La
seconde phrase de la lettre est une merveille d'hypocrisie administrative en
faisant porter à nouveau la responsabilité des prélèvements sur les
assujettis. Ainsi la CGSS écrit : "afin de "vous" permettre
de régulariser cet arriéré..". Il eut été plus honnête et
courageux d'écrire : "afin de "nous" permettre…". Car
l'exécution effective des prélèvements dépend uniquement de la CGSS qui
le fait quand elle veut et quand elle peut ! La
fin de la lettre est assez énigmatique…et risquée pour les assujettis.
Il et bien précisé en caractères gras qu'en cas de difficulté il ne faut
surtout pas intervenir trop tôt et surtout pas avant la date prévue pour
le prélèvement. Quel est le but du jeu ? Faire échouer le prélèvement
à la date prévue par manque d'argent sur le compte et ainsi pouvoir
infliger une pénalité de retard ? Il n'y a pas de petits profits. En tous
cas la CGSS ne donne pas de délai limite pour faire établir un échéancier.
La seule contrainte est de ne pas faire la démarche trop tôt. Ceci dit, je
ne suis pas sûr d'avoir bien compris car la "date prévue" évoquée
dans la missive peut être soit la date normale, soit la date de rattrapage.
Mystère. En cas d'erreur de l'assujetti, c'est la CGGS qui aura raison, évidemment. A
noter enfin que la lettre datée du 30 octobre n'a été postée que le 5
novembre…à l'image de l'efficacité de l'organisme en question ! Ce
genre d'incident renforce le sentiment d'impuissance du citoyen lambda qui
doit obéir et s'exécuter face à des organismes tout-puissants qui peuvent
de permettre retards et autres fantaisies sans aucune conséquence néfaste
pour ceux qui ont la responsabilité de les faire fonctionner dans l'intérêt
général. Et qui ne sont même pas capables d'assumer leurs
dysfonctionnements. C'est le bouclier administratif, bien antérieur au
bouclier fiscal et ô combien efficace. Le
Brûlé - Saint-Denis (La Réunion) |