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Charles Durand * Village du Brûlé Accueil * Mes courriers de lecteur * Commentaires de la Bible * Village du Brûlé * Recherche * Liens rédaction le 27 juin 2011 Des
grillages pour sauver des vies. Il
devient urgent de poser des grillages le long de certaines routes à grande
vitesse de notre île. Ainsi, depuis plusieurs années des accidents de la
circulation routière sont provoqués par des divagations sur les chaussées.
Divagations d’animaux : chats, chiens, cabris ou bovins. Divagations
de piétons plus ou moins conscients de leur imprudence. Le phénomène
s’est particulièrement amplifié depuis la mise en service de la route
des Tamarins. Tant
que ces divagations ont lieu dans des rues ou sur des routes ordinaires où
la limite de vitesse maximum est assez modérée, les conséquences ne sont
pas toujours graves. Ni pour ceux qui divaguent, ni pour ceux qui les
heurtent avec leur véhicule. En revanche, sur les routes à grande vitesse
(110 km/h à La Réunion) ces divagations peuvent avoir des conséquences
dramatiques. Imaginons une moto
qui heurte un chien à plus de 100 km/h : le chien divaguant est
pratiquement sûr « d’y passer », mais le motard aussi, hélas ! Vous
me direz que le propriétaire de l’animal errant ou le piéton divaguant
seront responsables et pénalisés en conséquence. Mais la question n’est
pas là. Il convient de trouver une solution pour prévenir et empêcher ces
divagations. Or, depuis des lustres, les
autoroutes de métropole sont protégées de toute divagation sur toute leur
longueur par des grillages qui empêchent l’accès aux chaussées. A
La Réunion, on a su poser des hectares de grilles le long de la route du
littoral pour la protéger des chutes de pierres. On sait interdire aussi très
facilement l’accès au volcan au nom du principe de précaution. On
devrait donc pouvoir poser des grillages le long de nos routes à grande
vitesse, même si elles n’ont pas le statut d’autoroute. Je doute
qu’il y ait une quelconque interdiction réglementaire et le principe de
précaution devrait être pris en compte. Techniquement cela ne pose aucun
problème. Pour des raisons de financement, le maître d’ouvrage, la
Direction régionale des routes, pourrait étaler sur plusieurs mois la pose
de ces grillages en commençant par les zones accidentogènes bien connues.
Les traversées de piétons à St-André et au Chaudron ou entre St-Pierre
et Le Tampon, les divagations de cabris sur la route des Tamarins vers
St-Leu, etc…ont connu leur lot de drames. On
pourrait ainsi sauver de nombreuses vies. En évitant les piétons et
animaux tués, mais aussi les piétons et animaux blessés qui auront à
vivre handicapés pour le reste de leur existence. Sans oublier les
embouteillages consécutifs à ces accidents qui sont calamiteux pour la
circulation et l’économie de l’île. Les
victimes de ces absences de protection contre les divagations seraient fondées
à mettre en cause la responsabilité de la Région qui gère ces grandes
routes en invoquant le non respect du principe de précaution. C’est ainsi
qu’au siècle dernier la responsabilité de l’Etat fut invoquée suite
aux chutes de pierres mortelles sur la route du littoral.
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juin 2011 |