|
Charles Durand * Village du Brûlé Accueil * Mes courriers de lecteur * Commentaires de la Bible * Village du Brûlé * Recherche * Liens rédaction le 28 septembre 2010 Entreprendre
dans les DOM ? De la pure folie ! Et
pourtant, ils existent ces "fous" et ils essaient de vivre et de
survivre dans ce carrousel ahurissant de changements de "sens du
vent" ! L'Etat a besoin de faire plus de recettes et moins de dépenses
: ça tout le monde l'admet. Mais la méthode qui consiste à donner un
"coup de rabot" général sur des mesures qui ont été prises au
coup par coup pendant des décennies est d'une simplicité absurde qui frise
la bêtise et l'incompétence. Raboter la réglementation sur les
investissements dans les DOM, c'est tout bêtement scier la branche sur
laquelle on est assis ! Moins d'investissements, donc moins d'emplois, moins
de valeur ajoutée, moins d'impôts versés et plus de chômeurs, plus de
Rmistes, plus d'aides à verser. Moins de recettes et plus de dépenses.
Bravo les intellectuels inspirés de Bercy et de l'Elysée qui, eux, vivent
grassement des prélèvements "sur la bête" ! Et notre pauvre préfet
en est réduit à demander aux entrepreneurs de se tourner vers le marché
asiatique : mieux vaut en rire ! Contrairement
à la propagande officielle, les fameuses "niches fiscales" ne
sont pas seulement un moyen de
payer moins d'impôts. En réalité, chaque niche fiscale permet au citoyen
d'avoir une petite influence sur les choix budgétaires de la Nation. Par
exemple, lorsque vous décidez d'embaucher une personne à domicile pour
vous aider, vous bénéficiez d'une "niche fiscale" qui diminue
votre cotisation d'impôt. Vous devenez entrepreneur, vous créez un emploi
et surtout vous donnez moins pour financer les cocktails à l'Elysée, à la
Préfecture ou les sous-marins nucléaires de l'île Longue. Cette
"niche fiscale" vous permet d'exister un peu comme citoyen en vous
permettant de faire quelques choix pour l'utilisation de votre contribution. Pour
les investissements dans les DOM, certains contribuables pouvaient décider
de contribuer massivement au développement de ces RUP (régions ultra-périphériques),
certes en diminuant leur impôt, mais surtout en permettant de créer de la
valeur ajoutée et des emplois. Mais moins de disponibilités pour les
cocktails et autres gaspillages (consultez la Cour des Comptes !), on ne
pouvait que s'en réjouir ! Telle n'est pas le raisonnement infantile de nos
gouvernants. Les gaspillages sont plus importants que les investissements.
Le but poursuivi ? Mystère. Peut-être pour que La Réunion figure au livre
Guinness des records pour son taux de chômage ? Allez, un bon coup de rabot
et nous y serons.
|