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Charles Durand du Brûlé vous propose de lire ses courriers de lecteur...

 
Crise ? Mais où est la crise ?

 

L'actualité de ce début octobre 2008 est donc la "crise". Certes, de grandes institutions financières font état de gros problèmes et en appellent aux pouvoirs publics pour les aider. Mais, entre nous, pour vous et moi, c'est plutôt une excellente chose que cette crise, non ? Soit vous êtes pleins aux as, soit vous êtes dans la dèche, comme on dit.

Dans le premier cas, quoi qu'il arrive, vous avez de la "fraîche" sous le coude. Bien sûr, votre portefeuille boursier a perdu de sa valeur mais il serait totalement idiot de vendre des actions en ce moment. Au contraire, c'est bien le moment d'en acheter le plus possible. Et vous verrez que dans six mois, un an, votre "bas de laine" aura bien grossi. On parie ?
Dans le second cas, eh bien figurez-vous que votre pouvoir d'achat vient d'augmenter de façon vertigineuse. Ah bon, me direz-vous ? Mais oui, votre pouvoir d'achat, votre possibilité d'acheter donc, n'a jamais été aussi important. Pas une maison ou un 4X4 polluant, non. Mais des actions, oui. Elles n'ont jamais été aussi bon marché. Braderie, soldes, comme vous voulez. Il y a vraiment des occasions à saisir. Regardez nos sociétés locales cotées en bourse. Une action CBO Territoria coûtait environ 3,80 euros il y a un an. Même en étant de condition modeste on pouvait déjà en acheter quelques-unes, une centaine par exemple pour 380 euros. SDF exceptés, rares sont ceux qui ne disposent pas de cette épargne minime. Mais hier soir la même action valait à peine 1,57 euros. Avec le même somme, 380 euros, vous pouviez en acheter pas loin de 250 ! Et dans un an elles vaudront probablement au moins 600 euros. De même pour le groupe Bourbon passé en-dessous des 20 euros alors qu'il flirtait avec les 50 euros début 2008...
Alors profitez de cette superbe hausse de pouvoir d'achat et ne me parlez plus de crise, s'il vous plait, car cela ce concerne qu'une minorité bien en vue qui, elle, en profite lâchement pour ponctionner les finances publiques. Et donc, qui a elle aussi; tout intérêt à cette crise.
Au total, je me demande bien qui est concerné par cette soi-disant crise...

Charles Durand

La Brûlé - Saint-Denis

 
 
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