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Charles Durand du Brûlé vous propose de lire ses courriers de lecteur...

 

Justice, mémoire…et paix sociale

En consultant les archives du JIR sur le site "clicanoo.com" je lis à la date du vendredi 5 mars 2004 :"Au Chaudron, le drame qui a coûté la vie à une petite fille de 7 ans le 5 mars 2003 avenue Leconte-de-Lisle reste dans toutes les mémoires. Un an après, il subsiste encore des zones d’ombre. Si aucune mise en examen n'a été pour l’instant signifiée dans cette affaire, l’enquête a tout de même établi quelques certitudes."

Depuis 2004, plus rien ! Oubliée Noémie…oublié le gendarme qui conduisait la camionnette. Et pourtant, toujours d'après le JIR, mais du vendredi 7 mars 2003, juste après l'accident : “Je veux une procédure irréprochable”, confiait le vice-procureur Audureau, hier après-midi au point presse. Il faisait référence à l’accident mortel survenu mercredi avenue Leconte-de-Lisle au Chaudron. Rappelons que ce drame a coûté la vie à la petite Noémie, 7 ans, fauchée par un fourgon de gendarmerie alors qu’elle marchait avec sa tante sur le trottoir."

Effectivement, la procédure a été "irréprochable" puisque dès le samedi 8 mars 2003 on pouvait lire dans le JIR que Willy Moutoussamy et Freddy Damour ont tous deux écopé de peine de prison ferme, avec maintien en détention à l’issu de leur jugement en comparution immédiate, hier, au tribunal de Saint-Denis. L’un avait jeté des galets sur les forces de l’ordre, l’autre avait incendié des poubelles le soir de l’accident dramatique qui a coûté la vie à Noémie.

Moralité vue de la Réunion d'en bas, comme dirait Raffarin: il est beaucoup plus grave de jeter des galets et d'incendier des poubelles que de renverser une petite fille avec un véhicule. Le nom du gendarme n'a jamais été connu alors que les patronymes des incivils l'a été sans état d'âme. Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour se dire que la paix sociale est gravement mise en danger avec de telles procédures dites "irréprochables".

Et "on" voudrait que le JIR cesse de dénoncer les turpitudes de celles et ceux qui sont censés représenter le droit et la justice. Non, non et non, Jacques Tillier et ses collaborateurs doivent poursuivre leur œuvre salutaire de dénonciation des dérapages de celles et ceux qui devraient montrer l'exemple.

Charles Durand

Le Brûlé - Saint-Denis

 

 
 
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